Par Mary Murphy
Souriez au ciel, regardez les nuages de coton recouvrir une mer bleue.
Souriez à la rivière, quand elle ondule et elle scintille quand les rayons du soleil brillent sur le visage reflété dans l’eau.
Souriez au lapin, dont les yeux tremblent en attendant un signal de mouvement, un signal pour courir, un signal qu’il est surveillé.
Souriez à la fenêtre, cette feuille de verre froide enveloppée dans les doigts blancs délicats d’un givre d’hiver.
Souriez à la caméra, ne ruinez pas ce moment pour tout le monde.
Souriez au miroir, souriez jusqu’à ce que vous y croyiez.
Maintenant, souriez jusqu’au jour de votre mort.
Souriez pour qu’ils ne sachent jamais.
